Replay du webinaire

Découvrez le replay de la visio-conférence menée par Philippe Viaene et Virginie Wolny, disponible sur notre chaîne YouTube.

Le stress, la charge mentale et la perte de concentration n’épargnent plus personne : adultes, adolescents et même les plus jeunes sont aujourd’hui confrontés à ce défi. Ce mal silencieux fragilise l’équilibre émotionnel et la santé mentale, altérant mémoire et clarté d’esprit. Pourtant, un allié naturel agit en profondeur : l’oxygène. Une respiration nourrissante et une oxygénation optimale peuvent transformer notre rapport au stress et réveiller nos capacités cognitives. Dans ce webinaire, Virginie et Philippe vous montreront comment soutenir votre esprit grâce à une oxygénation de qualité, partageront des pratiques simples et des astuces concrètes pour apaiser les tensions, renforcer la concentration et retrouver la sérénité, quel que soit l’âge.

L’oxygénation cellulaire au cœur de la régulation émotionnelle

Une émotion n’est pas qu’un état d’âme : c’est une réponse physiologique complète, où cerveau, cœur, hormones, respiration et microbiote dialoguent en permanence.
Chaque émotion modifie la fréquence cardiaque, la pression artérielle et la distribution de l’oxygène vers les neurones. Le souffle, le rythme cardiaque et l’activité cérébrale forment une triade de cohérence qui conditionne notre stabilité émotionnelle.

Qui dirige : le cœur ou le cerveau ?

Le cerveau consomme près de 20 % de l’oxygène inspiré — un record énergétique pour un organe qui ne pèse que 2 % du corps. Pourtant, il ne commande pas seul.
Les neurones du tronc cérébral régulent la respiration, mais les signaux du cœur (par le nerf vague) influencent en retour les aires cérébrales émotionnelles comme l’amygdale ou le cortex préfrontal.
Ce dialogue permanent a été mis en évidence par les travaux de l’Institut HeartMath et de chercheurs comme le Pr Rollin McCraty : le cœur envoie au cerveau plus d’informations qu’il n’en reçoit. Lorsque le rythme cardiaque est régulier et harmonisé avec la respiration — on parle alors de cohérence cardiaque — les émotions se stabilisent, la pensée s’éclaire, l’attention s’aiguise.

Ainsi, le cœur n’est pas seulement un exécutant, mais un centre d’intelligence émotionnelle : il régule la disponibilité mentale via la qualité de la respiration et de l’oxygénation cellulaire.

L’oxygène comme médiateur du calme

Sous stress, le souffle se raccourcit. L’organisme bascule en mode d’urgence : le cœur accélère, la circulation se contracte, le cerveau s’emballe. Cette désynchronisation provoque une hypoxie légère, qui altère la régulation émotionnelle :

  • le cortex préfrontal (clarté mentale) se met en veille,
  • l’amygdale (centre de la peur) s’hyperactive,
  • les hormones du stress se libèrent en cascade.

À l’inverse, une respiration ample et régulière restaure la cohérence physiologique : oxygène et signaux neurovégétatifs circulent sans friction, favorisant un état de lucidité tranquille.

Le troisième acteur oublié : le microbiote

Le dialogue cœur-cerveau s’appuie sur un troisième partenaire : le microbiote intestinal.
Il produit près de 90 % de la sérotonine, régule le GABA et influence directement les voies du nerf vague — la grande autoroute entre ventre, cœur et cerveau.
Des études récentes (Cryan et al., Nature Reviews Neuroscience, 2023) montrent que le déséquilibre du microbiote peut perturber la respiration cellulaire mitochondriale et altérer la réponse émotionnelle.
Autrement dit : nos émotions respirent aussi à travers notre intestin.

Neurosciences du calme et de la conscience

Les travaux du neurologue Steven Laureys (Université de Liège) ont montré que la méditation et les pratiques respiratoires modifient le métabolisme cérébral et favorisent un état de conscience stable, mesurable par imagerie fonctionnelle.
Comme le résume Mathieu Ricard, collaborateur de ces recherches :

“Le calme mental n’est pas l’absence de pensée, c’est un état d’oxygénation de la conscience.”

De son côté, le Pr Nader Perroud (Université de Genève) souligne que de nombreux troubles de l’attention et de la régulation émotionnelle proviennent moins d’un déficit psychologique que d’un déséquilibre physiologique de l’oxygénation, aggravé par la sédentarité et l’hyperstimulation numérique.

Un cœur accroché au cerveau numérique

Nos vies connectées excitent le cerveau, mais coupent la respiration. Chaque notification déclenche une micro-décharge dopaminergique : le cœur s’accélère, le souffle se raccourcit, la distribution de l’oxygène devient chaotique.
Résultat : un cerveau hyperactif, un cœur sous tension, une conscience fragmentée.
Chez l’enfant : dispersion, anxiété, agitation.
Chez l’adulte : fatigue, irritabilité, perte de présence.
Nous vivons mentalement connectés, mais physiologiquement déconnectés.

Le Bol d’air Jacquier : l’énergie du calme

Le Bol d’air Jacquier rétablit ce lien fondamental entre souffle, cœur, cerveau et conscience.
Son procédé biomimétique, inspiré de la forêt, rend l’oxygène plus biodisponible, permettant une respiration cellulaire adaptative sans hyperventilation ni stress oxydatif.
Au cœur du processus : les mitochondries, véritables capteurs du calme biologique.
Lorsqu’elles reçoivent la juste dose d’oxygène :

  • le cerveau reste alerte sans agitation,
  • le cœur bat avec régularité,
  • le microbiote maintient sa stabilité métabolique.

L’équilibre émotionnel repose donc sur une oxygénation cellulaire équilibrée, précise et vivante, soutenant la biologie du calme.

En synthèse 💡

Respirer, c’est synchroniser nos trois intelligences — celle du cerveau, du cœur et du ventre.
S’oxygéner, c’est restaurer la cohérence physiologique qui permet à la conscience d’être stable, claire et présente.
L’équilibre émotionnel commence par un geste biologique :

Donner à nos cellules, en toutes circonstances, l’oxygène dont elles ont besoin pour nous maintenir pleinement vivants.