Biomimétisme : deux façons de s’inspirer du vivant, deux visions du monde.
- D’un côté, une approche technocentrée, souvent qualifiée de biomimétisme fonctionnel :
elle consiste à copier des formes, structures ou mécanismes observés dans la nature, sans toujours en intégrer les logiques systémiques ou les équilibres écologiques.
Exemples emblématiques :
• Le Velcro, inspiré des crochets des bardanes
• Les ailes d’avion, calquées sur les profils de rapaces ou d’albatros
• Les peintures autonettoyantes, qui imitent la surface microstructurée de la feuille de lotus
• Les robots quadrupèdes ou rampants, reproduisant les mouvements du gecko ou du
serpent
Cette voie est féconde en innovations techniques. Mais elle oublie l’essentielle : dans la nature, toute performance est au service de l’équilibre et de la robustesse.
- L’autre voie : une inspiration profonde, systémique et philosophique
Ici, le biomimétisme n’est pas qu’une méthode, mais une manière d’être au monde. Il ne s’agit plus simplement de copier une solution biologique, mais de s’imprégner de la logique du vivant : circularité, interdépendance, sobriété fonctionnelle, optimisation douce plutôt qu’accumulation agressive.
Janine Benyus, biologiste pionnière de cette approche holistique, résume ainsi la promesse du biomimétisme : « La nature a déjà résolu les problèmes que nous rencontrons. »
C’est une science de l’humilité autant qu’une ingénierie de l’avenir.
Exemples de cette approche vivante :
• Un bâtiment vivant, conçu comme un arbre : il capte l’eau de pluie, filtre l’air, génère sa
propre énergie – cf. le Living Building Challenge
• Les réseaux urbains s’inspirant du mycélium, modèle de distribution non congestif,
adaptatif et résilient
• Le Bol d’air Jacquier, qui transpose à l’humain les vertus oxygénantes de la forêt en
stimulant la respiration cellulaire via les essences naturelles de pin
• Des systèmes alimentaires circulaires, calqués sur la dynamique des écosystèmes
forestiers
Ce biomimétisme-là est transformationnel. Il ne vise pas seulement à améliorer la performance d’un produit, mais à réparer le lien entre l’humain et le vivant.
Il est remis en cause du paradigme d’efficacité, au profit d’une pensée du lien, de la lenteur, de l’incertitude féconde.
« La nature ne cherche pas la performance,
elle cherche la robustesse. »
Olivier HAMANT
Revenir aux origines de la vie sur Terre, c’est comprendre ce que nous devons encore à la nature.
Il y a 2,5 milliards d’années, les premiers organismes eucaryotes ont accueilli en leur sein un organite capable d’utiliser l’oxygène pour produire de l’énergie : la mitochondrie. Cette symbiose marque un tournant dans l’histoire du vivant. Elle permet la respiration cellulaire aérobie, fondement de la complexité biologique.
« La mitochondrie est l’ancêtre énergétique de notre vitalité. Elle est née d’une collaboration, pas d’une conquête. » – Nick Lane
À cette époque, l’atmosphère terrestre est saturée de molécules aromatiques végétales : des composés volatils (dont les terpènes) émis par les forêts primitives. Ces molécules jouent un rôle fondamental de catalyseurs respiratoires : elles facilitent l’activation de l’oxygène au cœur même des mitochondries.
René Jacquier, inventeur du Bol d’air, l’a compris intuitivement : ces molécules végétales sont la clef d’une oxygénation efficace, car elles rendent l’oxygène bio-assimilable.
Il utilisait une métaphore mécanique :
« Une voiture consomme beaucoup d’oxygène pour brûler son carburant. Mais sans bougie, elle ne démarre pas. Le Bol d’air, c’est la bougie physiologique. » – René Jacquier
Comme les forêts libèrent des essences protectrices et communicantes, le Bol d’air transforme les essences de pins en peroxydes aromatiques stables, capables de réactiver le souffle énergétique des cellules.
« Ce que l’oxygène ne peut faire seul, il le fait avec un médiateur. » – Émile ARON
Dans les forêts de pins, ces composés volatils :
• protègent l’arbre
• dialoguent avec les autres plantes, bactéries et animaux
• régulent l’équilibre atmosphérique local
Le Bol d’air mimétise cette chimie forestière ancestrale. Il en fait un outil de régénération cellulaire et de réduction du stress oxydatif, dans un monde où l’air pur devient rare.
• Réduction du stress oxydatif
• Amélioration de la récupération sportive
• Accompagnement de la fatigue chronique
• Soutien de la clarté mentale et des fonctions cognitives
• Optimisation du jeûne, des thérapies naturelles ou du vieillissement actif
• Stimulation du système immunitaire et de la résilience adaptative
Le Bol d’air Jacquier n’est pas un simple appareil. C’est une interface vivante entre la forêt et la physiologie humaine. Il incarne une vision écosystémique de la santé :
• Réconcilier biologie et écologie
• Replacer l’humain dans le cycle du vivant
• Offrir une énergie propre à l’intérieur de soi
Les arbres les plus anciens du monde – pins Bristlecone, séquoias géants ou ifs millénaires – sont les témoins vivants de cette coévolution moléculaire. Ils incarnent la mémoire du vivant..
Dans la tradition chinoise, le pin est symbole de longévité, de résilience et de force vitale.
C’est sous ses branches que les maîtres taoïstes viennent méditer, s’aligner avec le souffle du Ciel et de la Terre.
Arbre sacré, il est associé à l’énergie du Qi et à la verticalité de l’être.
« Le vivant n’invente jamais au hasard : il optimise dans le respect de ses propres limites. » – Gilles Bœuf
Holiste aime particulièrement
Baptiste Morizot – Manières d’être vivant
Un incontournable. Il tisse un lien sensible et politique avec le vivant, en s’appuyant sur sa pratique de pisteur.
O.Hamant - La 3ème voie du vivant
Un réenchantement du risque, en construisant des modèles susceptibles d'accueillir les fluctuations futures
Gunther Pauli – L'économie bleue
Propose 100 innovations inspirées de la nature, appliquées à une économie régénérative. Audacieux, stimulant, parfois controversé mais très mobilisateur